C’est un très bon article des Échos qui revient longuement sur les bad banks que l’on appelle en français « les structures de défaisance », comme ce fût le cas avec le CDR du Crédit Lyonnais il y a 30 ans.
L’objectif est de loger dans ces structures toutes les créances pourries des banques pour les assainir. En clair, on sauve la banque X en mettant tous les cadavres (actifs toxiques) dans une nouvelle entité qui est en général la propriété de l’État… C’est donc une façon de transférer les mauvaises dettes aux contribuables.
On apprend donc que le montant concerné par les bad banks européennes à l’heure actuelle avoisine les 1 000 milliards d’euros, tout en sachant que tout le monde fait tout pour cacher le maximum de poussière sous le tapis.
Je vous laisse lire ce papier des Échos qui vaut le détour. J’espère que François Hollande va le lire, car d’après lui, la crise est finie…
Charles SANNAT
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